« Les Lourdines – une longue histoire » est le fruit de 40 années de recherches d’archives, de témoignages et de photographies sur ce lieu particulier que sont les carrières d’extraction de la pierre calcaire.
Dès le moyen âge et jusqu’à nos jours, on y a exploité un calcaire d’excellente qualité, à ciel ouvert au tout début puis en souterrain ensuite et encore aujourd’hui. Dans la seconde moitié du 19ème siècle et la construction d’une ligne de chemin de fer le site employait plus de 200 personnes et représentait la première zone d’activité artisanale de la commune.
Mais la production de pierre n’a pas été la seule activité. Les galeries souterraines ont hébergé des champignonnières. De même les vastes espaces devant la principale carrière de Château-Gaillard ont été occupés par une scierie industrielle et un dépôt de carburants. Cette même carrière de Château-Gaillard a servi de stockage pour l’armée française après la seconde guerre mondiale et elle est propriété de la société Derichebourg aujourd’hui.
Ces immenses salles souterraines ont intéressé les militaires lors des conflits mondiaux. L’armée française en a fait un centre de production de munitions à partir de 1917, l’armée allemande y a stocké du matériel destiné aux bases de sous-marins sur la côte atlantique de 1940 à 1944.
De nombreux drames se sont déroulés en ces lieux et ce ne sont pas moins de 34 morts violentes qui ont été dénombrées.
Ce nouveau livre de 160 pages évoque tous ces épisodes de façon plus ou moins détaillés. Certains événements qui ont fait l’objet d’un livre précédent sont simplement évoqués. Pour les autres anecdotes, les auteurs Jean-Luc Carré, André Onimus et Michèle Renault se sont attachés à réunir en un seul ouvrage tout ce que les recherches avaient permis de découvrir.

" De l'apparatition du 17 décembre 1826 à son bicentenaire"

Le 17 décembre 1826, à cinq heures du soir, sous un ciel parfaitement dégagé, plus de deux mille personnes assistèrent à un phénomène extraordinaire : pendant une demi-heure, une croix lumineuse, longue d’environ quarante mètres, d’une forme régulière, immobile et parfaitement horizontale, apparut à environ cinquante-cinq mètres au-dessus de cette église. En souvenir de ce prodige, et grâce aux dons volontaires des fidèles, l’église fut agrandie en forme de croix et dédiée sous le nom de Sainte-Croix par Monseigneur J.-B. de Bouillé, évêque de Poitiers, le 31 mai 1841.

Ces ouvrages sont en vente auprès du bar-tabac des Rochereaux